Ou l’imaginal, porte d’accès à l’invisible
Pour continuer à faire du lien et du sens, voici le Canalblog de Mercurabiot : mercurabiot.canalblog.com
Le premier article revient sur le parcours depuis 2019 pour arriver au mot « imaginal » capable de soutenir l’arc entre les massages et les messages. Le format du Canal est plus simple mais sur la version téléphone (la seule application est pour Androïd) sous Apple est difficile à supporter tant les pubs sont nombreuses.
Je publie ici le contenu de l’article…
L’imaginal, porte d’accès à l’invisible
Ma découverte du Shiatsu remonte à 2019, en même temps que la création d’un compte média sur Instagram.
L’attrait pour le subtil et le lien avec les ressentis se sont affinés au fur et à mesure des publications sur Instagram, accompagnées de photos et de musique la plupart du temps.
L’entrée dans l’année 2020 a ouvert un espace et un temps offerts à l’approndissement d’un champs en lien au corps. Ce dernier est alors vu comme une porte de la réalité vécue et un accès à des informations qui prennent forme au travers des perceptions. De la même façon que l’approche animiste japonaise inclus chacun au sein de la Nature, sans en être séparé, le corps permet de s’ouvrir à Soi par les rythmes qu’il manifeste, les maux qui le traversent et les affinités qui l’animent.
Par le mot « imaginal », c’est un lien qui s’est créé, un pont entre ce corps, cette matière et ce qui l’amène à créer du sens avec ce qui l’entoure. Comme si le sens qu’il se créait devenait structure, devenait racine pour lui-même.
Il y a un pont à construire entre le visible et l’invisible, tout autant qu’entre l’Orient et l’Occident. Les pratiques de l’un ne peuvent être qu’antinomiques mais néanmoins complémentaires à l’autre. C’est autant de pas faits vers nous-mêmes.
D’ailleurs le mot « imaginal » vient d’Iran. Est-ce qu’on accepte de vivre cet invisible, de comprendre ses propres formes ?
En photo, le gardien de la Grotte des Echelles à Saint-Christophe decouvert par des jeux d’ombre et de luminosité. A la sortie de la grotte, il avait disparu. Les contes ont nourri notre imaginaire, avec ses fées, ses gnomes et ses sorcières. Ces parts d’invisible. Henri Corbin prend un long temps pour distinguer l’imaginaire de l’imaginal. Pour ma part, je suis tombée à la recherche d’un mot pour faire le pont entre deux activtés qui semblaient éloignées l’une de l’autre (massage et message), entre l’imaginaire et le réel. Entre l’invisible et le corps, le subtil et son enveloppe. Le mot découvert semblait être la combinaison des deux.
On ne peut pas s’exclure de l’équation en prenant le corps comme allant de soi et remédier aux conséquences. C’est parcequ’il fait partie intégrante à son environnement qu’il accède au sens. En faisant corps à cette réalité, il intègre en même temps la structure même, la sorte de « blue print », d’impression en bleu (comme l’eau reflet du ciel).
Pour le moment l’imaginal me sert comme un canal sur lequel embarquer. Il me sert pour les tirages de cartes qui fonctionnent sur des symboles et associations pour mieux jouer avec les représentations et suivre le chemin des transformations.
Dans la pratique du massage, il y a beaucoup de subtil et d’invisible aussi. J’ai appris le week-end dernier que le Mouvement Respiratoire Primaire est une sorte de pulsion/courant qui bat à 10/12 pulsations minute et qu’il permet au crâne d’être le reflet de ce qui est vécu plus secrètement depuis le sacrum. L’imaginal suit alors les vertèbres une à une….comme une échelle que l’on gravirait petit à petit.
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